En République Démocratique du Congo, les candidats à la présidentielle du 20 décembre ont les yeux rivés vers la Cour constitutionnelle. Cette haute juridiction a entamé le traitement des candidatures, jugées toutes éligibles par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) il y a quelques jours.
Dans un pays où la justice fait face à des pesanteurs politiques de tout genre, les confessions religieuses craignent le pire en cas d’invalidation de certaines candidatures car ça se murmure dans certaines régions du pays. C’est ainsi que la Mission d’observation électorale CENCO-ECC a exhorté mardi 24 octobre, la Cour Constitutionnelle à consacrer cette inclusivité promue par la centrale électorale.
« Ainsi que d’autres parties prenantes qui offre l’égalité des chances pour tous les citoyens admissibles à participer aux élections entant que candidats. Dans le même ordre d’idée, la MOE CENCO-ECC soutient la Commission Electorale Nationale Indépendante en ce qu’elle prévoyait encore d’enrôler dès que possible, les Congolais jadis privés de cartes d’électeurs à cause des situations d’insécurité », lit-on dans un communiqué conjoint CENCO-ECC.
Ces deux structures religieuses rassurent par ailleurs, leur accompagnement au processus électoral par une observation des différentes étapes et opérations électorales telles que prévues dans le calendrier de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
Bien avant les urnes, les candidats présidents de la République se livrent à une bataille judiciaire. Plusieurs requêtes en invalidation de certaines candidatures sont sur la table de la Haute Cour qui dispose d’un délai de 15 jours. Denis Kadima, président de la centrale électorale aurait joué à la “ponce pilate” d’après certains médias.
C.K
