Dans le cadre de ses consultations initiées quelques jours après sa nomination, la Première ministre de la République Démocratique du Congo Judith Suminwa Tuluka a réservé quelques heures de sa journée du vendredi 26 avril pour échanger avec une délégation de la plateforme des confessions religieuses conduite par son président Ejiba Yamapia Evariste.
Judith Suminwa Tuluka a prêté une oreille attentive aux propositions faites par les chefs des confessions religieuses qui ont promis par ailleurs d’accompagner toutes les actions de son équipe gouvernementale au grand bénéfice de la population.
La cheffe du futur exécutif national et ses hôtes du jour se sont accordés afin d’évaluer chaque trois mois l’impacte des actions gouvernementales sur le vécu quotidien des populations qui sont pour la plupart fidèles des églises.
« L’archevêque président de la plateforme des confessions religieuses a conduit la délégation de leurs Éminences auprès de la Première ministre. Ils ont échangé autour de l’accompagner du gouvernement par les confessions religieuses et Madame la première ministre a été très attentive, elle a promis qu’effectivement dans son agenda que nous aurons régulièrement soit chaque trois mois ou six mois pour assurer que la collaboration est bonne et que le peuple aussi reçoit les effets de l’action de son gouvernement car elle veut être plus au côté du peuple que être plus dans son bureau, et le faire c’est par le truchement de ceux qui sont avec le peuple tous les jours », a déclaré l’archevêque président de la plateforme des confessions religieuses Ejiba Yamapia Evariste au sortir de l’audience.
Les chefs des confessions se présentent comme un allié de taille pour le gouvernement congolais. Ils jouent un rôle prépondérant dans la guerre d’agression de la République Démocratique du Congo par le Rwanda. Ils prient constamment pour implorer la paix divine dans la partie orientale de la RDC en proie aux conflits armés depuis plus de deux décennies.
Bien au-delà, les chefs des confessions religieuses sont en première ligne sur terrain. ils ont déjà entrepris plusieurs démarches auprès des représentations diplomatiques des pays soupçonnés d’être de mèche avec le Rwanda pour exiger leur position claire sur la guerre d’agression injustement imposée à la RDC par l’un de ses voisins.
Avec leurs millions de fidèles repartis dans quatre coins du pays, les chefs de confessions religieuses comptent prochainement organiser des manifestations de rue pour ainsi dénoncer l’hypocrisie et le mutisme de la communauté internationale vis-à-vis de l’agression du pays par le Rwanda.