En République Démocratique du Congo, les arrestations contre les opposants, journalistes et autres sont faussement attribuées au chef de l’état Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo par ses détracteurs politiques dans le but de tâcher son bilan visiblement reluisant, à l’approche des joutes électorales.
Dans son rôle avant-gardiste à promouvoir les actions du président de la République, le regroupement politique Alliance des Acteurs Attachés au Peuple (AAAP) a martelé dimanche 17 septembre que les décisions judiciaires n’engagent nullement la responsabilité du chef de l’état.
Le 4ème vice-président de AAAP en charge de la communication rappelle aux uns et aux autres le jeu démocratique qui stipule le respect de la séparation du pouvoir « Il s’en suit que l’arrestation d’un citoyen par l’appareil judiciaire n’engage nullement la responsabilité du président de la République ».
Le professeur Michel Bongongo enseigne que « cette pratique Démocratique repose sur les trois conditions suivantes, à savoir : le respect par tous des lois et règlements de la République, le respect des décisions de la justice, le respect de la vie de la dignité de toute personne humaine arrêtée ».
L’ancien ministre de la fonction publique avoue que « les services précités s’attèlent à respecter la triple conditionnalité évoquée depuis l’avènement de Son Excellence Monsieur le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à la magistrature suprême».
Il se réjouit de l’humanisation des services de l’ordre et de sécurité par le président de la République, mal réputés avant son avènement à la magistrature suprême.
Michel Bongongo nie les affirmations selon lesquelles les arrestations des opposants portent préjudice sur les résultats des élections prochaines. Il affirme que la volonté du souverain primaire sera bel et bien respectée.

« Par conséquent, il y a pas de raison que les résultats des élections ne puissent pas refléter la volonté du souverain primaire. Par ailleurs, il y a lieu de relever la culture Démocratique nous impose la séparation de trois pouvoirs, exécutif, législatif et judiciaire », a-t-il conclu.