La publication de la liste des députés invalidés par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) est inversement apprécié par les parties prenantes au processus électoral et suscite beaucoup d’interrogations au regard de la perturbation de la paix sociale dans les entites de la République Démocratique du Congo. C’est le cas de la circonscription électorale de Kutu dans la province du Mai-Ndombe où les électeurs très fâchés sont descendus dans la rue suite à l’invalidation erronée de leur leader, le Dr Nzeyabe Lokonga. Ces derniers affirment qu’il n’y a pas eu aucun acte de vandalisme ni de menace et d’intimidation des agents de la CENI. En effet, ils demandent des preuves tangibles à la CENI pour l’invalidation de leur candidat.
Les acteurs sociaux de ce coin de la RDC affirment que cette invalidation a été organisée par un membre du bureau de la CENI originaire du même territoire et qui veut faire sa petite soeur députée, non suffisamment élue déclare Ezéchiel Kizomba interrogé pendant la manifestation. Pour ce faire, la société civile de Kutu attend se prendre en charge. Elle utilise tous les moyens légaux à sa possession et aussi plusieurs actions sociales afin de rétablir leur leader dans ses droits.
D’autres sources assurent que l’orientation politique électorale visant à réduire les députés du Mouvement de Libération du Congo (MLC), de l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo(AFDC) et de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC) pourrait également motivé le natif de Kutu, membre du bureau de la CENI, a désorienté le bureau toujours pour frayer un passage forcé à sa soeur. Les conflits électoraux ne font que commencer et la population de Kutu suggère à la CENI de ne pas cautionner les mensonges pointues par des intérêts des individus. Par ailleurs, la Cour constitutionnelle ferait mieux de bien se comporter pour dire les droits et contribue à la paix sociale à Kutu.
La CENI tenue à rectifier les tirs
Comme on peut bien le constater, la CENI a omis plusieurs cas flagrants pourtant bien documentés. Ils sont parvenus à notre rédaction. Même à travers les réseaux sociaux, ces cas ont fait mention avec images à l’appui. S’agit-il d’un règlement des comptes ou simplement la CENI a invalidé certains députés pour favoriser ses ouailles ? La question mérite d’être posée. Dans ce cas, la CENI devrait refaire ses enquêtes sur les cas cités dans les provinces de Bas-Uele, de la Tshopo et du Sud-Kivu pour ne citer que cela, où des hautes personnalités avaient des machines à voter dans leur résidence, et ont bourré les urnes, nuitamment, au vu et au su de tout le monde. Que justice soit faite.
