En République Démocratique du Congo, les premières tendances de l’élection présidentielle “contestée” par l’opposition en raison de plusieurs “irrégularités”, se dessinent largement en faveur de Félix Tshisekedi qui brigue un second mandat.
Le candidat à sa propre succession ratisse large à chaque publication progressive des résultats par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Félix Tshisekedi mène la danse dans plusieurs circonscriptions électorales du pays.
Il a dépassé lundi 25 décembre la barre de plus 1,5 million de voix sur le 1,8 millions de suffrages exprimés par les électeurs dans 40 circonscriptions électorales. Une vraie longueur d’avance face à ses challengers.
Jusque-là Moïse Katumbi qui a revendiqué la victoire, arrive deuxième au classement. L’ex-gouverneur du Grand Katanga n’a pas su faire mieux loin de sa terre natale. Contrairement à certaines circonstances du Haut-Katanga, Lualaba, Tanganyika, Haut-Lomami où la moisson a été abondante, Moïse a récolté les maigres voix ailleurs.
Ces résultats sont une pilule difficile à avaler pour l’opposition. Les deux franges notamment de Martin Fayulu et celle de Moïse Katumbi se liguent afin d’obtenir l’annulation des élections combinées du 20 décembre puis prolongées officiellement à un jour de plus. L’opposition met les bouchées doubles pour aboutir à cette fin.
Ce mercredi 27 décembre, ils seront dans les rues de Kinshasa pour protester contre ces élections qu’ils qualifient “chaotiques”. Alors que la publication des résultats provisoires est annoncée fin décembre, l’opposition semble désespérée. Sans nul doute, Félix Tshisekedi est pressenti d’être reconduit au palais de la nation pour ses 5 dernières années à la magistrature suprême.
C.K