La Haute Autorité de santé recommande aux moins de 55 ans ayant reçu une première dose du produit du groupe anglo-suédois de recourir à l’ARN messager en deuxième dose, une stratégie qui a fait ses preuves mais n’a jamais été testée en vie réelle.
Depuis le 8 mars, Caroline fait face à un dilemme cornélien. A 42 ans, cette assistante dentaire dans la région toulousaine a reçu une première injection du vaccin d’AstraZeneca. Depuis, de rares cas de thromboses atypiques ont été associés à la prise de ce vaccin, qui a finalement été réservé, en France, aux personnes de plus de 55 ans, chez qui le risque semble moindre. Alors que faire pour la seconde dose ? Dans le cas de Caroline, la Haute Autorité de santé (HAS) recommande, depuis le 9 avril, l’injection d’une dose de vaccin à ARN messager, des laboratoires Pfizer-BioNTech ou Moderna. Cela revient donc à changer de plate-forme vaccinale, selon le jargon, c’est-à-dire de technologie de vaccin, celui d’AstraZeneca utilisant un vecteur viral, tandis que ceux de Pfizer et Moderna transportent des brins d’ARN messager dans les cellules.
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