Deux jours après le verdict de la Cour constitutionnelle, l’opposant Moïse Katumbi s’est adressé ce mercredi 1er novembre à la nation congolaise. Dans son message de près d’une dizaine de minutes, le président du parti politique Ensemble pour la République est revenu sur les contentieux des candidatures.
Menacé par la proposition de loi Tshani, Moïse Katumbi a salué l’attitude de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et de la Cour constitutionnelle pour le traitement équitable des candidatures, mettant ainsi fin aux suspensions sur l’invalidation de sa candidature.
« Malgré les faiblesses observées et plusieurs fois dénoncées, je tiens à saluer l’attitude de la CENI et de la Cour Constitutionnelle, pour le traitement équitable des candidatures à l’élection présidentielle », a déclaré le Chairman.
Par ailleurs, l’ancien gouverneur du Katanga a décrié le contexte dans lequel les élections se préparent, caractérisé par l’activisme des groupes armés dans la partie orientale du pays.
« S’agissant du processus électoral en cours, le pays le plus peuplé d’Afrique centrale, la République Démocratique du Congo, ira aux urnes le 20 décembre prochain, pour élire son sixième Président ainsi que les Représentants du peuple à plusieurs niveaux. Ce processus se déroule dans un contexte de conflits armés persistants dans la partie Est du pays, et suscite également beaucoup d’inquiétudes sur plusieurs plans », s’est indigné Moïse Katumbi.
L’arrêt de la Haute Cour validant la candidature de Moïse Katumbi aurait mis definivement fin à la controverse autour de la prétendue nationalité “étrangère” de Moïse Katumbi.
C.K
