Un nouveau vent de la démocratie a soufflé en République Démocratique du Congo. L’hécatombe souhaitée par le clivant vient d’être renvoyée aux calendes grecques après que le jugement de la Cour constitutionnelle relatif aux requêtes en invalidation de certaines candidatures ait mis tout le monde d’accord.
De quoi réjouir le regroupement politique Alliance des Acteurs Attachés au Peuple (AAAP). Son 4è vice-président en charge de la communication félicite la Cour constitutionnelle pour son impartialité dans le traitement des contentieux des candidatures.
« C’est pourquoi AAAP félicite la Cour constitutionnelle pour avoir démontré au monde entier que la séparation des pouvoirs dont le chef de l’état a fait son cheval de bataille depuis son investiture à la magistrature suprême est devenue une réalité politique incontournable attestant ainsi la vitalité du fonctionnement de la démocratie dans notre pays », a souligné le professeur Michel Bongongo mardi 31 octobre face à la presse.
Ce haut cadre de AAAP salue l’esprit “démocratique”, qu’incarne le Chef de l’Etat depuis son arrivé à la magistrature suprême en janvier 2019. L’arrêt rendu ce jour par la Haute Cour en est la preuve irréfutable.
« La justice élève une nation ! Cette sagesse millénaire devient de plus en plus une réalité en République Démocratique du Congo grâce à la détermination de Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo », a-t-il ajouté.
AAAP dirigé par le haut représentant de l’autorité morale Tony Kanku Shiku, estime que la décision de la Haute Cour a coupé court aux veilleités expansionnistes, mûries dans les offices politiques des ennemis de la paix.
« AAAP, Alliance des Acteurs Attachés au Peuple a suivi avec une attention soutenue le verdict prononcé par la Cour constitutionnelle qui a dit le droit, à la satisfaction du peuple congolais et au grand dent de certaines officines politiques, ennemies de la paix sociales qui faisaient croire à l’opinion que l’état de droit prôné par le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo était une utopie », soutient ce regroupement.
Avec l’arrêt rendu par la Cour constitutionnelle, un grand pas vient d’être franchi dans l’organisation du 4è cycle électoral qui paraît pour certains comme un leurre.
Dans la journée du lundi 30 octobre, la Cour constitutionnelle a rendu ses arrêts suite aux requêtes introduites, sollicitant l’invalidation de la candidature de Moïse Katumbi et Félix Tshisekedi. Ces requêtes ont été jugées recevable mais non fondées. Au sujet de la controverse autour de la nationalité de Moïse Katumbi, la Haute Cour vient de fermer définitivement cette épisode à polémique depuis belle lurette.
Ainsi, la course au palais de la nation est donc lancée pour 24 opposants qui feront face à Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo candidat à sa propre succession pour un second mandat. Toutefois, le président sortant draine derrière, une machine électorale, appelée Alliance des Acteurs Attachés au Peuple (AAAP).
C.K