Les autorités congolaises ont procédé à l’arrestation de Moussa Mondo, ancien vice-ministre des Hydrocarbures au sein du gouvernement Ilunga Ilunkamba, suite au décès de sa femme, Khadidja Alisadja Alisa, de nationalité malgache. Cette tragédie soulève une fois de plus la question des violences conjugales en République démocratique du Congo.
La victime, originaire de Madagascar, est devenue un nouvel exemple de féminicide dans le pays. Son histoire révèle les horreurs auxquelles sont confrontées de nombreuses femmes victimes de violences domestiques.
Moussa Mondo aurait rencontré Khadidja Alisadja Alisa en Iran et l’aurait ramenée en RDC pour l’épouser. Cependant, leur mariage aurait été entouré de secrets, célébré discrètement dans le bureau de Mondo, sous la bénédiction d’un ancien Bourgmestre de la Commune de Gombe. Cette discrétion cachait en réalité le début d’un calvaire pour la jeune femme.
Le drame s’est produit lorsque Khadidja Alisadja Alisa aurait été poussée du deuxième étage d’un immeuble, mettant tragiquement fin à sa vie. Des témoins affirment qu’elle aurait eu des différends avec une autre épouse de Moussa Mondo, une militante du Parti de l’ex Président Joseph Kabila, le PPRD. Le corps d’Alisa sera rapatrié au Madagascar, à en croire des sources concordantes.
L’ex Ministre des Hydrocarbures est actuellement en garde à vue, en attente de comparution devant son juge pour un procès en flagrance. S’il est reconnu coupable, il encourt une peine sévère pour homicide volontaire.
Cette affaire révèle également la vie tumultueuse de Moussa Mondo, qui aurait 18 enfants avec 17 femmes différentes, selon les informations recueillies. Ces révélations soulignent l’importance de lutter contre les violences faites aux femmes et de garantir la protection des victimes dans le pays.
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