Le gouverneur de la ville province de Kinshasa a remis officiellement ce lundi 15 Avril, un lot de 350 Kulunas au service national pour leur transfert à Kanyama Kasese dès ce mardi 16 Avril 2024.
En présence de quelques membres de l’exécutif provincial et autres personnalités au commissariat provincial de la police nationale Congolaise, l’autorité urbaine a annoncé que ce groupe des Kulunas sera embarqué ce mardi afin qu’ils aillent faire les travaux d’intérêt public notamment dans le champ, conformément aux instructions du Président de la République Félix Tshisekedi. Gentiny Ngobila a remercié la police nationale ville de Kinshasa pour avoir mis la main sur toutes ces personnes qui ont semé la terreur.
Le Gouverneur de Kinshasa a appelé les Kinoises et Kinois à collaborer avec la police afin que la ville soit débarrassée définitivement de Kulunas.
“Tout n’est pas rose à Kanyama Kasese”, prévient le général Jean-Pierre Kasongo.
Le commandant du service national a expliqué que ces présumés bandits vont être transformés dans la discipline. Il estime par ailleurs, la plus grande faiblesse de ces jeunes c’est le manque de discipline pour eux-mêmes, pour la société et pour l’état.
S’adressant à la jeunesse kinoise, le général Kabwik Kasongo a fait savoir que le service national n’est pas une poubelle où tous les Kulunas seront pris en charge. Il a pour vocation de recruter des jeunes volontaires qui souhaitent servir la nation à travers différents métiers.
“Ce vide qu’ils viennent de laisser sera comblé par des bons citoyens”, a rassuré le commissaire provincial de la police ville de Kinshasa.
Le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba a manifesté sa satisfaction d’avoir accompli une partie de la mission qui lui a été confiée par hiérarchie.
Le chef de la police a aussi indiqué que ces différentes opérations de traques des hors la loi va se poursuivre sur toute l’étendue de la capitale.
Le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba a révélé que plus de 2000 Kulunas sont en attente de jugement devant la cour militaire de justice et celle de civile dans les prisons respectives, notamment à Ndolo et à Makala.