L’Afrique punit drastiquement “l’homosexualité”, cette pratique qui s’oppose à “l’ordre humain” de plus, à ses us et coutumes. L’homosexualité qui s’étend aux quatre coins du monde, surtout à l’heure du numérique, n’est pas vraiment la bienvenue au continent noir qui a même boudé l’appel du Pape François autorisant les églises catholiques à bénir le mariage des couples gays.
Revenant sur la question vendredi 29 décembre, le président Burundais Evariste Ndayishimiye est allé plus loin jusqu’a appelé ses administrés à «lapider» les homosexuels qui pour lui «ont choisi le diable».
« Personnellement, je pense que si on voit ce genre d’individus au Burundi, on devrait les mettre dans un stade et les lapider avec des pierres. Et ce ne serait pas un péché pour ceux qui le feront !», a estimé Evariste Ndayishimiye, qui avait déjà appelé cette année à «bannir» les homosexuels et à les « traiter en parias », d’après Cnews.
Chrétien de son état, Ndayishimiye estime que l’homosexualité, pourtant défendue par l’occident, attire la malédiction sur un pays. Il s’en est pris aux ONG qui défendent la cause des communautés LGBT au nom du respect des droits de l’homme.
Le Code pénal burundais réprime sévèrement les relations homosexuelles, passibles d’amendes et de peines allant de trois mois à deux ans de prison.
En mars dernier, 24 personnes y avaient été accusées de « pratiques homosexuelles ou incitation aux pratiques homosexuelles » et écrouées. Sept d’entre elles ont par ailleurs été condamnées ; cinq à deux ans de prison ferme, et deux autres à un an de prison.