Dans sa quête d’électeurs jeudi 23 novembre au stade Afia de Goma, le candidat numéro 20 Moïse Katumbi Chapwe a promis de s’installer dans la ville volcanique au Nord-Kivu jusqu’au rétablissement total de la paix sur l’ensemble de la partie orientale du pays, secouée depuis plus de deux décennies par l’activisme des groupes armés.
« Je viendrai m’installer ici à Goma pour en finir avec l’insécurité. Je vais m’installer dans ma propre maison, pas dans une maison de l’État, et je ne prendrai pas mon salaire jusqu’à ce que le Nord-Kivu et l’Ituri soient libérés (…) Si un père pleurniche, est-ce vraiment un père ? Un père trouve des solutions », a lancé le leader de Ensemble pour la République.
Une promesse de campagne électorale, pas la première du genre. En 2018 alors opposant et challenger au candidat du Front Commun pour le Congo (FCC), Félix Tshisekedi avait lui aussi promis d’eriger son quartier général à Goma pour en finir avec l’insécurité, une promesse restée lettre morte.
Toutefois, le candidat à sa propre succession s’est employé sans relâche à rétablir la paix, nonobstant l’éclosion en cascade des groupes armés. Un autre bémol, c’est aussi la recrudescence des rebelles du M23 soutenus par le Rwanda, approuvés par le gouvernement congolais et les experts des Nations Unies.
Après avoir compris les contours, Félix Tshisekedi sollicite un nouveau mandat présidentiel pour en finir definivement avec les groupes armés, au moyen de dialogue tel que celui de Nairobi. La dissuasion, reste la seconde alternative.
De son côté, Moïse Katumbi est le premier candidat président de la République a affronté Goma, une ville secouée par la menace permanente des terroristes du M23. Ici, la tâche ne semble pas facile pour le candidat à sa propre succession Félix Tshisekedi au regard de ses nombreuses promesses “non réalisées”.
C.K
