Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Anzuluni, tous candidats malheureux à la présidentielle dernière, ont appelé jeudi 18 janvier, les Congolais à des manifestations pour dénoncer ce qu’ils qualifient de “simulacre d’élections” le 20 janvier, jour de la prestation de serment de Félix Tshisekedi.
Ces leaders n’ont malheureusement pas indiqué l’itinéraire à prendre mais comptent sur la mobilisation spontanée des Congolais sur toute l’étendue de la République afin de faire entendre leur voix pour l’annulation des élections qu’ils ne cessent de réclamer sans trouver gain de cause.
L’opposition est à l’épreuve de la rue qu’elle peine à mobiliser mais s’attelle quand-même à une démarche sans le soutien de l’église catholique, qui malgré les critiques, n’a pas contredit les résultats proclamés par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
L’appel à cette manifestation tombe au moment où Kinshasa s’apprête à réserver un accueil digne aux Chefs d’Etat et des gouvernements pour la prestation de serment de Félix Tshisekedi au stade des Martyrs.
Un bras de fer semble se dessiner le 20 janvier en cette période post-électorale entre les partisans de l’opposition et les forces de l’ordre comme ce fut le cas lors de la marche organisée par Martin Fayulu à Kinshasa, qui a été étouffée par les éléments de la police.
C.K
