Après avoir fait ses preuves dans la sphère mediatique, Il compte dorénavant apporter un vent nouveau à la chambre basse du parlement. L’élu UDPS André Mushongo a lancé vendredi 29 mars un avertissement de taille aux membres du prochain gouvernement quant au contrôle parlementaire qui sera cette fois-ci de rigueur à l’Assemblée Nationale afin d’assurer l’exécution en bon et scient de tous les projets initiés au bénéfice de la population.
Motivé par le souci de voir le Président de la République réussir le pari du rétablissement de la paix et le développement du pays, André Mushongo n’entend pas épargner même les membres de son propre parti qui seront nommés au prochain exécutif national dont la sortie s’annonce imminente.
« Tout celui qui pense être nommé au gouvernement, s’attendra à un contrôle parlementaire plus jamais sans frein. Nous avons été envoyés au parlement, pour travailler, contrôler le gouvernement, aucun membre du gouvernement ne sera exempté quelque soit son parti ou son appartenance politique (…) ceux qui seront nommés membres de mon parti politique UDPS doivent déjà mettre à leur tête cette fois, personne ne sera protégé (…) tout celui qui attend être nommé membre du gouvernement doit aussi s’attendre à un contrôle parlementaire de rigueur parce que nous avons vu plusieurs gouvernements sabotaient les initiatives du Chef de l’Etat, les décisions qui ont été prises en Conseil des Ministres, plus rien ne sera comme avant !! », prévient-il.
Alors qu’en coulisse les tractations se poursuivent pour la formation du gouvernement, l’élu de Tshikapa prêche pour sa propre chapelle. André Mushongo réclame que la primature revienne de bon droit à son parti politique, Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) car étant la première force politique au sein de l’Assemblée Nationale.
« Se basant sur les dispositions constitutionnelles, notre parti politique qui a plus de députés, prendra absolument la primature et les membres du prochain gouvernement auront plusieurs défis, notamment concrétiser la vision de notre parti qui repose sur le peuple d’abord en améliorant fortement et visiblement le social du peuple congolais et surtout la restauration de la paix dans l’Est du pays tout en assurant la sécurité de la population et de ses biens. La construction des infrastructures de base cela ne sera pas oubliée afin construire des routes principales pour relier les 26 provinces à la capitale congolaise(…) », croit-il.
Le patron du journal universitaire regrette par ailleurs que la province du Kasaï d’où il est élu, a été jetée dans les oubliettes par plusieurs gouvernements qui se sont succédé. Il s’affirme désormais comme un vrai porte-parole des aspirations de la population du Kasaï afin que celle-ci bénéficie cette fois-ci des différents projets de développement.
