Saisie en irrégularité du processus électoral par certains candidats Présidents de la République, la Cour constitutionnelle est attendue au pied du mur en ce début de weekend. Sauf imprévu, elle devra se prononcer vendredi 15 décembre, soit à 5 jours des élections, sur l’éventualité d’un report de ces scrutins, d’après le journal le Soir.
Dans son article rédigé mercredi 13 décembre par la journaliste Colette Braeckman, le Soir revient sur les doutes que suscitent ces élections et le dernier revirement des situations du côté de la centrale électorale.
Tous les ingrédients ne semblent pas être réunis pour l’organisation des élections au 20 décembre mais la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) rassure tout en restant en attente de l’aide de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilité au Congo (MONUSO) pour déployer le matériel de vote.
Selon le Soir, la République soeur d’Angola a refusé de prêter ses avions à sa voisine du Congo alors que le candidat Moïse Katumbi se portait volontaire pour prendre en charge les avions pourvue qu’il ait élections à la date indiquée par la centrale électorale. Le gouvernement se trouverait donc dans l’impasse.
Partout où il passe dans le cadre de sa campagne électorale, le Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, candidat à sa propre succession, assure qu’il y aura bel et bien élections le 20 décembre. Déjà, les évêques catholiques et d’autres observateurs avertis doutaient de la tenue effective de ces élections conformément au calendrier.
Certains candidats Présidents de la République, soupçonnés à tort ou à raison d’être de mèche avec Félix Tshisekedi, sont d’avis que les élections soient reportées. Avec des cartes d’électeurs devenues illisibles, un fichier électoral contestée, le camp Katumbi campe sur les élections au 20 et mise sur la surveillance électorale. La fin de cette semaine est de tous les enjeux.
C.K