L’éventualité d’un report des élections du 20 décembre ne passerait certainement plus par la Cour constitutionnelle. Attendue au pied du mur, la Haute Cour a déjoué les prédictions de plusieurs observateurs. Elle a déclaré jeudi 14 décembre, la requête en irrégularité du processus électoral lui adressée par certains candidats Présidents de la République, recevable et mais non fondée.
Dans cette requête adressée à la Cour constitutionnelle depuis novembre, Martin Fayulu, Denis Mukwege, Théodore Ngoy, Marie-Josée Ifoku et consorts accusaient Denis Kadima et Peter Kazadi, respectivement président de la CENI et vice-premier ministre de l’intérieur, d’abstention coupable.
Ils avaient soulevé plusieurs irrégularités entre autres, le fichier électoral, les cartes d’électeurs devenues défectueuses, la sécurisation des candidats. La démarche visait à obtenir la détention préventive de Peter Kazadi et Denis Kadima. Et comme conséquence, le report des élections.
Ainsi, les élections générales auront lieu le 20 décembre comme l’a confirmé ce jour la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) en dépit du défi logistique qui demeure une évidence mais le suspense reste entier. A quelques jours de vote, le pays reste en attente de l’aide des Nations Unies à travers la MONUSCO pour l’acheminement des kits électoraux dans les zones inaccessibles.
C.K