« Je persiste et signe qu’il n’y aura pas élections le 20 décembre », cette phrase remplie du pessimisme prononcée maintes fois par Corneille Nangaa, n’est plus à l’ordre du jour. Au jour du vote, soit ce mercredi 20 décembre, l’ancien patron de la centrale électorale a changé de discours et multiplie des menaces contre le pouvoir de Kinshasa.
Dans son communiqué, le nouvel allié des terroristes du M23 conseille Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, candidat à sa propre succession, de quitter le pouvoir avant insiste-t-il, qu’il ne soit tard.
« Il n’y a plus de temps à perdre. Je conseille à Tshilombo de quitter le pouvoir avant qu’il ne soit tard. Pourquoi avoir choisi de tendre le micro d’une chaîne prestigieuse, à un appareillage politique de l’anamnèse dont ne sortent que puanteurs d’insuffisances ignorantes ? Le type n’est responsable de rien, même pas de son salaire qu’il ignore toujours jusqu’au moment où il quitte le pouvoir », dit Nangaa.
L’opposant affirme que le Trésor public serve de caisse familiale pour le Chef de l’Etat. Corneille Nangaa critique sévèrement le premier quinquennat de sa cible qui se trouve être le Président de la République.
« Dans ce brouillard de gouvernance, si la faute n’est pas au Premier ministre, c’est aux FARDC, aux enseignants, aux juges et au FCC lorsqu’il ne la prête pas au PNUD, au “Candidat de l’étranger” ou à Paul Kagame, son “frère et partenaire fiable” de début de mandat étonnement devenu le générique cantique de ses jérémiades politiques de dernière heure. Les déclarations immodérées et intempérantes de TSHILOMBO pêchent d’inutilité et d’humidité politiques. Ses derniers jours au pouvoir sont davantage dégoûtants », martèle Nangaa.
A ces menaces, Félix Tshisekedi a promis de faire la guerre au Rwanda si cette nouvelle coalition politico-militaire créé par Nangaa s’aventurait à commettre des exactions sur le sol congolais.
C.K
