La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), poursuit sans désemparé, le cadre de concertation qu’elle a lancé il y a quelques jours en prélude des élections générales qu’organise la RDC en cette fin de l’année 2023.
Le mercredi 15 novembre, le Président de la CENI, Denis KADIMA KAZADI, était face aux représentants des organisations de la société civile, en la salle de spectacles du Palais du peuple.
Un moment d’échanges qui a, une fois de plus, permis au numéro un de la Centrale électorale de faire l’état des lieux du processus électoral en fournissant un maximum d’informations à six semaines des scrutins; à en croire une dépêche de sa cellule de communication.
« Les cadres de concertation constituent des moments d’échanges au cours desquels la CENI donne des informations, en fait un état des lieux du processus électoral. Ils consistent à faire une présentation pour que nous soyons tous au même niveau d’informations par rapport au cadre légal et règlementaire qui régit cette étape du processus électoral. C’est également une bonne occasion pour que nous soyons à l’écoute des parties prenantes que vous êtes en vue de répondre à vos préoccupations. Je vais aborder un certain nombre de points et d’entrée j’évoque la question concernant l’affichage des listes électorales. Les listes électorales provisoires ont été affichées dans les antennes pour que les électeurs aillent vérifier leurs noms pour savoir s’il y a des cas d’omission ou des erreurs”, a-t-il expliqué.
Avant de poursuivre: “Évidemment il y a eu un malentendu à ce propos parce que nos antennes sont de petite taille, comme une maison individuelle où il faut afficher les listes comportant parfois 500 000 électeurs, voire plus. Faute d’espace, la CENI est allée au-delà en prévoyant un préposé à l’affichage permettant aux gens de consulter les listes qui sont aussi accessibles sur notre site web. A ce sujet on confond un peu la loi sur la question des listes définitives. Celles-ci seront affichées 15 jours avant les scrutins et le jour des élections pour que vous sachiez à quel bureau de vote vous devrez vous adresser. Il y a eu certes un retard car il faut imprimer 44 millions de noms, ce qui est énorme”.
Montrant le côté ardu de la tâche qui a, à certains égards, pris du volume, ce qui n’est nullement une excuse, il a sollicité la solidarité des parties prenantes au processus et la CENI s’applique à faire tout ce qui est possible pour avancer.
” (…) Nous avons voulu que le processus soit réellement inclusif et avons eu parfois à prolonger la durée pour permettre aux partis politiques de remplir leurs dossiers et sillonner le pays pour pouvoir soumettre leurs candidatures. Cela n’a pas été facile pour les partis politiques parce qu’il fallait avoir une série de documents et au moins cela leur a donné un avant-goût de nos difficultés journalières. Parce que nous recevons généralement des sermons de la part des partis politiques, du fait que certaines choses ne sont pas faites à temps en ne respectant pas la durée légale de telle chose ou telle autre. Et il y en a qui nous ont même proposé de prolonger cette durée légale. Il faut reconnaître que nous avons un pays très vaste et les infrastructures font aussi défaut. (…)
Nous avons besoin de la solidarité des parties prenantes pour comprendre que nous faisons tout ce qui est possible pour avancer”, a expliqué le Président de la CENI.
Denis Kadima a réaffirmé une fois de plus sa farouche détermination et de l’équipe qu’il conduit, à s’acquitter de l’engagement pris d’organiser le mercredi 20 décembre 2023 les élections générales auxquelles s’attend la nation congolaise tout entière.
« En ce moment toutes les provinces du pays sont couvertes en terme de machines. Nous en avons fait fabriquer 26 000 et on peut dire que 75% sont déjà au niveau des antennes et les restants ont été fabriqués et lorsqu’elles nous parviendrons, elles seront reparties à Kinshasa et au Kongo Central, car c’est bien plus facile pour nous de le faire compte tenu de la proximité. Nous sommes en train d’envoyer dans les antennes les équipements complémentaires. Tout n’est pas totalement fait, mais tout est en cours de réalisation. Est-ce que sommes-nous prêts à organiser les élections aujourd’hui ? Non ! Mais nous sommes prêts à organiser les élections le 20 décembre et pour cela nous serons prêts. Sachons apprécier les évolutions réalisées durant les cycles électoraux passés dont l’actuelle équipe de la CENI tire la meilleure substance. Inclusion, transparence et intégrité sont des valeurs auxquelles nous tenons. Personne ne sera nommé car le pays n’a pas besoin de cela”, a rassure Denis KADIMA KAZADI, Président de la CENI.
L’ objectif général affiché par la CENI dans l’organisation de ces assises, est d’accroître la confiance par le renforcement de la transparence et le caractère inclusif du processus électoral afin de mettre les parties prenantes en confiance.