L’accord politique maintes fois évoqué par l’ancien président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) Corneille Naanga lors de ses différentes sorties médiatiques, préoccupe au plus haut point l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ).
Cette organisation a, dans un communiqué publié vendredi 20 octobre, invité Corneille Naanga de mettre à la disposition du public ledit accord qui engage Félix Tshisekedi à son prédécesseur Joseph Kabila, ceci sans délai quelconque. L’ACAJ croit que la publication de ce deal permettrait à chacun de tirer les conséquences idoines. Le contraire dit l’ACAJ, serait de la manipulation politicienne.
« Au surplus, l’existence alléguée mais non prouvée de l’engagement sus évoqué serait de nature à créer, non seulement un climat délétère tendant à délegitimer le processus électoral en cours et ainsi ruiner la confiance du peuple quant au respect du choix démocratique de ses gouvernants, mais également à remettre en cause l’architecture institutionnelle mise en place consécutivement aux résultats proclamés par la CENI et confirmés par la Cour Constitutionnelle en janvier 2019 », ajoute ce document.
L’ACAJ est assoiffée de savoir que si ce deal, est une convention conclue pour falsifier les résultats des scrutins présidentiel et législatifs de 2018 ou d’un simple accord de gouvernance, qualifié par France comme “ un arrangement à l’africaine ” au lendemain de la proclamation des résultats du scrutin présidentiel.
« L’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice est vivement préoccupée d’apprendre d’une part que le non-respect de l’accord politique sus évoqué engendrera des conséquences épouvantables et d’autre part de relever que ce discours récurrent de Monsieur Corneille Naanga n’est à ce jour précis, notamment quant à la temporalité de l’accord, c’est-à-dire avant ou après les résultats provisoires du scrutin présidentiel de décembre 2018 ? », s’interroge l’ACAJ.
Cette structure se veut aussi pédagogique. Elle exhorte par ailleurs, les acteurs politiques et de la société civile à privilégier un discours responsable et rassembleur, afin de favoriser la construction et la consolidation du vouloir vivre-ensemble.
C.K
