Retrouvé mort assassiné le 13 juillet 2023, le corps glacial de l’ancien ministre des Transports et Voies de Communication Chérubin Okende totalise ce lundi 13 novembre, 4 mois à la morgue de l’hôpital du cinquantenaire à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.
Les enquêtes annoncées avec pompe par la justice congolaise semblent avancées à pas de tordue. La justice communique de moins en moins sur cette affaire dont certains en payent le prix, à l’instar du journaliste Stanis Bujakera, accusé d’avoir diffusé un faux rapport de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR) attestant que l’opposant Okende a été tué par « asphyxie » entre les mains de services des renseignements militaires.
La semaine dernière, une plainte a déposée en Belgique contre le Général-Major Christian Ndaywel responsable de la DEMIAP. Il est devenu belge en 2005 . « Suspecté d’avoir joué un rôle comme auteur , co-auteur, complice ou commanditaire des crimes graves commis à l’étranger », d’après l’avocat de la famille Okende.
Cependant, les différentes démarches menées par la famille Okende pour obtenir l’inhumation de l’ancien cadre de Ensemble pour la République de Moïse Katumbi ont accouchées d’une souris.
C.K