Suite aux combats qui opposent ces derniers jours les terroristes du M23 soutenus par le Rwanda aux résistants patriotiques Wazalendo dans la province du Nord-Kivu, les États-Unis d’Amérique exigent de nouveau, une solution politique et non militaire.
Dans une déclaration publiée jeudi 12 octobre, le pays de Joe Biden constate que ces affrontements ont provoqué la perte en vies humaines et de biens ainsi que le déplacement de plusieurs familles vers des contrées jugées beaucoup plus sécurisées.
« La crise dans l’Est de la RDC, exige une solution politique et non pas militaire. Nous joignons toutes les parties à adhérer pleinement aux accords conclus dans le cadre des processus de médiation régionaux récents, comprenant le cessez-le-feu observé depuis le 7 mars 2023 », peut-on lire dans ce document.
Les USA appellent de ce fait, le gouvernement congolais, la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO) et la Force Régionale de l’EAC à redoubler d’efforts pour assurer la protection des civils face à la montée en flèche des affrontements.
« Nous appelons les autorités concernées à permettre aux populations affectées d’avoir accès sans entraves à l’aide humanitaire. Ayant conscience que les communautés nouvellement déplacées placeront sur la réponse humanitaire gravement sous-financé (…) », ajoute ledit document.
Washington qui réitère son engagement à appuyer les initiatives de paix déclenchées par les chefs d’États de la région, semble n’avoir pas compris la position de Kinshasa face à l’agression Rwandaise. Du haut de la tribune des Nations Unies, Félix Tshisekedi s’est farouchement opposé à un dialogue avec les territoires du M23/RDF.
C.K