La société Égyptienne Samcrete qui exécute les travaux de construction de la route nationale numéro un (1) Mbuji-Mayi Kananga, a réagi ce mercredi 25 octobre au communiqué de l’Inspection Générale des Finances (IGF).
En effet, l’IGF a, en date du 23 octobre, exigé à la société Samcrete de justifier la somme de plus de 24 millions de dollars américains sur les 27 millions qu’elle a bénéficié en avril 2022 alors que l’évaluation des travaux sur terrain effectués par cette société n’indique qu’une réalisation à la hauteur de plus de 3 millions de dollars, ce que nie catégoriquement Samcrete.
Dans sa réplique, Samcrete dit disposer de toutes les informations et preuves basées sur les faits et le droit confirmant l’inexactitude des éléments allégués par l’Inspection Générale des Finances (IGF).
« L’entreprise Samcrete constate par ailleurs que cette annonce publique a été faite avant même d’avoir eu l’opportunité de répondre préalablement aux reproches formulés par l’IGF et en l’absence de preuve. Une telle initiative de l’IGF, que Samcrete se refuse à croire partisane et dirigée, porte gravement atteinte à la réputation de l’entreprise(…) », déplore Samcrete.
Cette entreprise n’attaque pas les chiffres avancés par le gendarme financier mais parle plutôt de l’absence d’une évaluation juste et objective. Samcrete s’attelle à présenter les preuves factuelles de ces allégations par les voies légales et appropriées.
« Nonobstant ce qui précède, Samcrete confirme son engagement total dans le projet selon les termes du contrat signé avec le FPI », rassure Samcrete qui demande en même temps, la réparation des préjudices causés par les allégations de l’IGF.
Cependant, les travaux de construction de la route Mbuji-Mayi Kananga sont au point mort.
C.K