A Kisangani dans la province de la Tshopo, première étape de sa campagne électorale, le leader de Ensemble pour la République Moïse Katumbi a tenu un grand meeting populaire ce lundi 20 novembre.
Dans son interaction avec la population Tshopolaise, l’opposant Katumbi a promis de renoncer à son salaire une fois élu à la magistrature suprême, au terme de la présidentielle du 20 décembre.
« Lorsque je serai président de ce pays, je n’aurai pas de salaire parce que Dieu m’a béni déjà ! », a lancé le chairman sous les ovations de ses éventuels électeurs. Une bonne stratégique pour s’offrir l’électorat mais la concrétisation de cette promesse pourrait s’avérer utopique, car l’expérience du passé en dit long.
Conscient des enjeux électoraux, Moïse Katumbi n’a pas manqué l’occasion de répliquer aux piques du Président sortant à son encontre. Il a sévèrement critiqué le bilan de Félix Tshisekedi.
« il a recruté des mercenaires étrangers au lieu d’augmenter les salaires des militaires et de la police nationale pour défendre l’intégralité territoriale du pays », a riposté l’ex gouverneur du Katanga.
Bien que la bataille pour la candidature commune de l’opposition soit rude, Moïse Katumbi a réussi à ranger derrière lui, trois prétendants au palais de la nation en janvier prochain à savoir ; Augustin Matata Ponyo, Seth Kikuni, Frank Diongo qui se sont ralliés à sa candidature.
Reste à savoir ; qui de Martin Fayulu ou Denis Mukwege, tandem en pole position pour la candidature unique de l’opposition, selon les coulisses de Pretoria, désisterait en faveur de Moïse Katumbi.
C.K