La base tend à se disloquer. Si certains combattants compatissent avec le président ad intérim de l’UDPS, beaucoup d’entr’eux dont la majorité des Wewas ont déjà pris position en faveur du président de la République, Félix Tshisekedi.
Décidément, le parti présidentiel est en voie d’éclatement. Depuis quelques temps, des voix s’élèvent pour dénoncer un activisme politique « de trop » dans le chef du président intérimaire du parti. Certains lui reprocheraient même d’entretenir en coulisses des formations politiques propres à lui en prévision de la présidentielle de 2023 (si et seulement si l’élection venait à être organisée dans le délai requis). Kabund aurait pris une longueur d’avance sur son chef qui lui, se contenterait de la vieille UDPS, en voie de décomposition. L’homme (Kabund) serait bien positionné pour sa survie politique prochaine. Partis politiques propres ou alimentaires, tous les coups sont permis pourvu que le rendez-vous électoral se materialise en sa faveur.
Les deux hommes (Félix et Jean-Marc) sont dorénavant sur le point de divorcer politiquement. Le clash de mercredi soir qui a conduit environ 50 éléments de la garde républicaine faire le ménage à la résidence de Jean-Marc Kabund à Kingabwa est loin de passer sans soulever des vagues. Déjà, dans la journée de samedi 15 janvier 2022, des groupes constitués des militants du parti ont donné les nouvelles couleurs de la crise à Limete, au siège national de l’UDPS. « Kabund dégage », peut-on désormais lire sur l’édifice symbole de la lutte du parti de Tshisekedi.
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