Peu avant la publication par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) des premières tendances de l’élection présidentielle, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a reçu vendredi 22 décembre, la Mission d’Observation Electorale de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC) et celle de l’Union Africaine.
Ces missions conduites respectivement par Kikwete, ancien président de la Tanzanie et Hery Rajaonarimampianina ont transmis au Chef d’État congolais, de surcroît candidat à sa propre succession, un rapport préliminaire “positif” du déroulement des élections combinées organisées le 20 décembre en dépit de quelques problèmes logistiques.
Scrutins auxquels l’opposition juge chaotiques au motif de nombreux disfonctionnements constatés le jour du vote. La sénatrice Francine Muyumba du Front Commun pour le Congo (FCC) ne partage pas l’avis de la mission de la SADC et de l’UA.
« Les observateurs des organisations sous-régionales et régionales doivent prendre de la hauteur dans le soucis d’aider le Congo à préserver la paix et la stabilité, car ils seront également responsables de ce qui risque de plonger le pays dans le chaos. La RDC a 26 provinces, alors que leurs rapports ne couvrent même pas la moitié des provinces du pays. Ils doivent protéger la crédibilité des organisations qui les ont mandatés à observer des élections chaotiques en RDC, résultat d’un processus biaisé et corrompu. Les congolais ne sont pas dupes », a-t-elle écrit sur son compte X.
Vendredi 22 décembre, le président de la CENI Denis Kadima a reconnu quelques failles dans l’organisation de ce 4è cycle électoral mais il a martelé que ces élections n’ont pas été chaotiques comme d’aucuns ne le pensent.
C.K