L’acteur politique Bernard Kayumba Shikilwe joue au sapeur pompier dans la crise qui se dessine au sein de l’Union Sacrée opposant Bahati Lukwebo à Christophe Mboso Kodia. Le président de la chambre haute du parlement accuse son collègue de la chambre de basse de débaucher ses élus à l’Assemblée Nationale pour se maintenir au perchoir.
Contacté ce lundi 5 février par votre rédaction, le président national du PANECO Bernard Kayumba Shikilwe a plutôt parlé d’un simple malentendu entre ces deux hauts cadres de la famille politique du Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
« Vous savez l’Union Sacrée de la Nation est une grande famille politique qui gère le pays actuellement et avec comme haute autorité politique le Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. A ce stade, il n’y a pas de conflit en soi, il y a juste un malentendu que nous allons dissiper d’ici peu », a-t-il assuré, avant d’appeler les deux protagonistes à la retenue.
« Nous invitons l’ensemble de présidents des regroupements et partis politiques de rester uni derrière un seul homme qui est le Chef de l’État parce que nous ne pouvons pas commencer à discuter pour la conquête du pouvoir. Ce qui nous attend c’est le développement du pays », a lancé Bernard Kayumba.
Le président du regroupement politique “A nous de bâtir le Congo” leur fait voir le danger qui guette le pays. Bernard Kayumba exhorte toute l’Union Sacrée de se concentrer sur l’essentiel et à s’unir autour du Président de la République pour empêcher l’avancée des terroristes du M23 vers la ville de Goma.
« L’accession au partage des postes est un sujet du poids politique. Donc, chaque regroupement compte autant de députés nationaux. Mon regroupement politique “A nous de bâtir le Congo” que je dirige compte 13 députés nationaux, ça sous-entend que nous aurons droit au chapitre du partage mais au nom de la solidarité, même ceux-là qui n’ont pas concouru à l’unité, nous pensons que nous serons solidaire envers ceux-là pour que le développement soit intégral », réclame en concluant.
Il sied de noter que le CDR, parti de Christophe Mboso Kodia, président du bureau d’âge de l’Assemblée Nationale, a rejeté les accusations du camp Lukwebo.