L’Université Libre de Bruxelles (ULB) enregistre désormais dans ses annales la date du 26 octobre 2023 comme marquant la conférence-débat coanimée par l’Inspecteur général des finances chef de service, Jules Alingete, en faveur des étudiants congolais de la diaspora.
Six intervenants ont été programmés pour cet échange de deux jours, soit le 26 et 27 octobre, avec les étudiants, notamment l’ambassadeur de la RDC en Belgique, Christian Ndongala, programmé pour exposer sur « La diaspora, facteur du développement » ; le député européen, Bernard Philip, chargé de parler du « Rôle de l’Union européenne dans l’accompagnement de la RDC dans la lutte contre la corruption » ; le sénateur Bertin Mampaka devant s’étaler sur « politique et corruption, quels engagements dans la gestion des finances publiques » ; le professeur en sciences économiques et gestions à Namur, Alex Lumpalu, prévu pour évoquer les « défis de l’Etat de droit dans la bonne gouvernance et l’assainissement des finances » ; le stratège et expert en innovations économiques, Al Kitenge, dont l’exposé est axé sur « Comment déraciner la corruption » ; et Jules Alingete qui est intervenu pour démontrer « Les avancées de la lutte pour l’instauration de la bonne gouvernance publique en RDC».
Intervenant le premier, Jules Alingete a présenté les stratégies, les actions et les résultats récoltés par son instance dont on parle de plus en plus en bien depuis qu’elle a été remise sur les rails sous l’impulsion du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi.
Le gendarme financier congolais a, partant de l’année 2019, fait l’état des lieux de la corruption dans la gestion publique caractérisée par l’incivisme fiscal généralisé (tout faire pour se soustraire à l’impôt), la fraude généralisée (sur le plan fiscal, douanier et minier), le recours abusif aux exonérations fiscales, douanières et parafiscales et la recherche effrénée du profit personnel par tous les agents publics.
L’objectif de Jules Alingete était de mettre en lumière les efforts de la RDC dans la lutte contre la corruption et les détournements des deniers publics ainsi que le travail mené par l’IGF dans cette croisade de l’implémentation de la bonne gouvernance dans la gestion des finances publiques ainsi que les résultats obtenus, avec toutes les retombées dans le domaine de l’amélioration du climat des affaires et d’investissements.
Jules Alingete a vanté les bienfaits de la lutte contre la prévarication et les détournements des deniers publics soutenu par le chef l’Etat Félix Tshisekedi. « Si vous entendez parler de l’Inspection générale des finances aujourd’hui, c’est parce qu’il y a une volonté politique ferme qui accompagne ce travail. Je peux vous rassurer et soyez convaincus que si vous aimez la République démocratique du Congo aujourd’hui, le pouvoir en place incarné par le président de la République a au moins cette volonté de laisser évoluer le travail de la lutte contre la corruption » a-t-il dit aux étudiants congolais de la diaspora.
Il faut signaler que cette conférence-débat est l’initiative de l’IGF en collaboration avec ULB et Heshima Magazine.
Didier MBONGOMINGI