Les réactions qui ont accompagné la démarche de Nsingi Pululu de déposer sur la table du Speaker de la Chambre basse du Parlement, Christophe Mboso N’kodia Mpwanga, jeudi 8 juillet dernier, la proposition de loi modifiant et complétant la loi n°04/024 du 12 novembre 2004 relative à la nationalité congolaise, ne valaient pas la peine, selon Noël Tshiani Muadiamvita, initiateur de cette loi.
Pourquoi ? Parce que la congolité à laquelle d’aucuns ont fait et continuent à faire allusion, n’est pas inscrite dans l’esprit de cette proposition de loi. Noël Tshiani, qui s’est confié au quotidien La Prospérité le week-end dernier, a indiqué que cette initiative n’a pas un autre objectif que celui de verrouiller l’accès à la Présidence de la République et aux fonctions de souveraineté nationale de la République Démocratique du Congo. Selon l’esprit de cette proposition de loi initiée, la modification de l’article 10 de la Constitution du pays revêt d’un caractère urgent en vue de l’irrévocabilité de la nationalité congolaise car, a argumenté l’auteur, plus de 10 milles congolais d’origine perdent leur nationalité congolaise par le fait d’acquérir une autre nationalité pour des raisons parfois incontournables.
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