Sephora Mianda est une doctorante en sciences physiques de la République Démocratique du Congo. Elle est spécialisée en chimie médicinale. Ses recherches portent sur « l’étude du potentiel antipaludique de 100 plantes de la collection de l’Université de Pretoria : une contribution à l’établissement d’une bibliothèque sud-africaine de produits naturels prête pour des campagnes de criblage à haut débit ».
Son rêve d’enfant de devenir scientifique est né avec la rencontre fortuite d’une femme professeure qui l’a incitée à poursuivre sa passion pour la chimie. Depuis, elle s’est consacrée à la chimie médicinale, en s’intéressant plus particulièrement à la découverte de molécules utilisables pour le traitement ou la prévention des maladies. Alors que le nombre de cas liés au paludisme en Afrique a atteint 229 millions en 2019, Sephora Mianda cherche quotidiennement des moyens de combattre et d’éradiquer la maladie. « J’aspire à ce que les scientifiques développent un jour un vaccin et un traitement qui cassent complètement la chaîne de transmission », déclare-t-elle.
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