Le rapport très attendu de la Mission d’Observation Electorale de la CENCO et l’ECC retient l’attention des Congolais, en raison du crédit accordé aux princes de l’Eglise qui depuis l’histoire du Congo démocratique, ne transigent pas à l’heure de la vérité.
Ce mercredi 27 décembre, la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) a lancé sur son compte x la célèbre citation du cardinal Malula selon laquelle « vaut mieux être crucifié pour la vérité que de crucifier la vérité ». S’agit-il d’un ballon d’essai ? Pas nécessairement.
La vérité que l’opinion nationale attende est celle des urnes non seulement qui est proclamée par la CENI mais surtout le son de cloche de l’église catholique a depuis la nuit de temps un apport considérable sur la légitimité des futurs dirigeants. Au Congo, l’Eglise catholique est réputé par le pouvoir d’être à la solde de l’opposition mais elle-même affirme d’être aux côtés des vulnérables ou encore de la population.
Les rapports préliminaires de la MOE-CENCO-ECC ont fait état de plusieurs irrégularités constatées lors du déroulement des opérations de vote le 20 décembre dernier.
Les premières tendances de ces scrutins “chaotiques” donnent largement une avance à Félix Tshisekedi à la présidentielle, alors que les critiques contre ces élections se multiplient. Dimanche, le cardinal Fridolin Ambongo a qualifié ces élections d’un gigantesque désordre organisé.
Ceci ne présage-t-il pas ce que serait le rapport de la CENCO-ECC ? Seuls les jours à venir diront un peu plus.
C.K