Zappé au sommet du G7, bloqué dans sa démarche d’arracher au Gabon le mandat de pays non membre au Conseil de sécurité de l’Onu, privé de la visite du roi Albert au point de renvoyer aux calendes grecques la cérémonie de rapatriement des restes de Lumumba, doublé par le Qatar pour sa médiation sur le barrage éthiopien en externe et, en interne, décontenancé par l’Assemblée nationale qui vient de lui refuser l’ordonnance d’habilitation et le Sénat qui vient de mettre en échec le plan de faire lever au sénateur Augustin Matata Ponyo ses immunités parlementaires, redoutant en même temps que les effets de la condamnation à 13 ans de Vital Kamerhe par rapport à l’électoral de l’Est, Félix Tshisekedi vit un isolement diplomatique et politique qui ne dit pas son nom…
Président en exercice de l’Union africaine pour une année (février 2021-février 2022), Fatshi découvre petit-à-petit le spectre de la solitude en diplomatie. Terrible expérience pour celui qui se réjouissait de voir ses trois derniers prédécesseurs privés d’arènes étrangères et internationales à cause des rapports politiquement motivés portant sur la bonne gouvernance les uns, les droits de l’homme les autres.
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