Le ministère des Infrastructures et Travaux Publics, à travers sa cellule infrastructure a procédé ce jeudi 14 septembre au lancement de l’atelier de démarrage de la deuxième phase du projet de réhabilitation et de bitumage de la voirie de la ville de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.
Ces assises de deux jours poursuivent un double objectif. D’abord, elles visent à communiquer sur la phase 2 dudit projet et ses composantes objectives. Deuxièmement, créer la familiarisation avec la Banque Arabe pour le Développement Économique de l’Afrique (BADEA) en terme de décaissement des fonds ainsi que dans l’acquisition des biens et services.
La BADEA finance ce projet à la hauteur de 56 millions de dollars américains. Au total 14 artères de Kinshasa seront réhabilitées, un pont, long de 80 mètres sera jeté sur la rivière N’djili. Le projet s’inscrit sur une durée de 5ans dont 2ans déjà consommées en attente de l’approbation du prêt par le conseil d’administration de la BADEA. Kalilou Traoré, expert des opérations/chargé du portefeuille de la BADEA en RDC a donné la quintessence de ce projet.
« C’est un projet important qui porte sur 14 artères dans la ville province de Kinshasa sur un linaire total de près de 36 kilomètres et qui est financé à la hauteur de 50 millions par la BADEA et environs 6 millions par le gouvernement congolais. Et donc l’atelier qui est là aujourd’hui vise double objectif. Le premier c’est la communication sur le projet, ses composantes objectives. Deuxième objectif de cet atelier c’est la familiarisation avec la BADEA en terme de décaissement des fonds, l’acquisition des biens et services. Le projet est sur une durée de 5 années à partir de l’approbation par le conseil d’administration de la BADEA qui avait approuvé en septembre 2021 donc on a déjà consommé deux ans dans ce projet, il nous reste encore 3ans, ça veut dire l’achèvement de ce projet c’est autour de 2025. Il porte sur la réhabilitation de 14 artères dans la ville de Kinshasa. Le bilan total de ce projet est de 36 kilomètres d’une part, également il porte sur la construction d’un pont qui fait 80 mètres sur le fleuve N’djili. Également il y a un site érosif qui sera réhabilité dans la ville de Kinshasa», explique-t-il.
Kalilou Traoré a toutefois précisé que : « nous sommes vraiment en phase de démarrage de ce projet. L’entrée en vigueur du financement n’est pas encore effective. L’accord de prêt est signé depuis deux ans maintenant, il reste maintenant l’entrée en vigueur de ce prêt afin qu’on puisse commencer à décaisser d’où cet atelier de démarrage (…) ».
Néanmoins, l’expert des opérations/chargé du portefeuille de la BADEA en RDC a rassuré quant aux dispositions prises pour palier aux difficultés de la première phase du projet qui concernait 5 artères. Difficulté dû notamment au refus de libérer les emprises publiques ainsi que le décaissement de fonds des contreparties. Kalilou Traoré a indiqué à ce sujet que les fonds des contreparties ont été totalement décaissé à temps.
Pour sa part, le coordonnateur de la cellule infrastructure du ministère des Infrastructures et Travaux Publics a fait savoir que «le gouvernement a déjà débloqué le montant intégral de la contrepartie» qui s’élève à la hauteur de 6 millions de dollars américains. Théophile ntela lungumba dit espérer que la concrétisation de ce projet va tant soit peu, fluidifier la circulation à Kinshasa.
Parmi les artères ciblées pour la réhabilitation figurent l’avenue Croix-Rouge située dans la commune de Kinshasa. Elle sera prolongé sur un linaire de 1600 mètres. Il sied de noter que cet atelier a été ouvert par Chrisostone Ila Ngongo, directeur de cabinet du ministre d’État ministre des Infrastructures et Travaux Publics.