Ciblé par les chantres de la « congolité » pour être écarté de la course à la magistrature suprême, le leader de Ensemble pour la république peut compter sur Washington qui plaide pour un scrutin inclusif. Ambassadeur des Etats-Unis en République démocratique du Congo, Mike Hammer a rendu visite hier à Moïse Katumbi, au fief de ce populaire leader du Katanga, réputé pour ses actions tant dans l’univers sportif que dans le social, l’économie et la politique. ‘‘Son atterrissage’’ ce jeudi 9 septembre à l’aérodrome de Kashobwe, dans le Haut-Katanga, en compagnie d’une partie de son staff, n’a pas manqué de faire du buzz dans l’opinion. D’autant que ce séjour, visiblement anodin, intervient au moment où le chef de l’Etat congolais, Félix-Antoine Tshisekedi, parcourt quelques capitales européennes.
On en sait désormais un peu plus sur cette rencontre entre les deux hommes. Selon des indiscrétions, l’ambassadeur des Etats-Unis a profité de cette visite pour rappeler la position de son pays sur les élections libres, démocratiques et transparentes en 2023. Et ce scrutin, le Gouvernement américain le veut inclusif. Autrement dit, pour Washington, la congolité ne saurait être de saison dans la bataille des urnes, où le chef de l’Etat en exercice a vite fait d’annoncer sa candidature.
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