À moins de 15 jours avant le premier tour de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, RFI vous propose cette semaine une série de cinq reportages d’Afrique économie.Premier volet ce lundi : Comment rendre le cajou ivoirien plus compétitif et conquérir notamment les marchés britannique et européen ? C’était le thème d’un débat qui s’est déroulé vendredi 16 octobre à Abidjan. La Côte d’Ivoire vient de se doter d’une nouvelle usine de transformation de noix de cajou, le CITA. Le Centre d’innovation et de technologies de l’anacarde est aussi un centre de formation pour la main d’œuvre, mais également un centre de conseil et d’expertise. Une sorte d’incubateur d’entrepreneurs de la filière.
Il y a encore une vingtaine d’années, la Côte d’Ivoire comptait peu dans la filière anacarde, c’est aujourd’hui le premier producteur mondial de noix de cajou. Le pays s’est maintenant lancé dans la transformation. L’idée étant que l’anacarde ne subisse pas la même évolution que le cacao, dont le pays est également le premier producteur mondial depuis des années, selon Soumahoro Bangali, Directeur du CITA, le Centre d’innovation et de technologies de l’anacarde. « Exactement, nous ne voulons plus rester cantonnés dans la production et limités à la petite section de la valeur ajoutée. C’est pour ça qu’en ce qui concerne l’anacarde, nous sommes allés vite et nous voulons mettre les outils qu’il faut, pour très vite monter dans la chaîne de valeurs. »
Support authors and subscribe to content
This is premium stuff. Subscribe to read the entire article.