La Plateforme de protection des lanceurs d’alerte d’Afrique est préoccupée par leur situation en RDC. Elle vient de publier un rapport qui estime que, malgré ses promesses, le bilan du président Félix Tshisekedi est mitigé sur la question. Depuis son arrivée au pouvoir en janvier 2019, les lanceurs d’alerte se sont multipliés. Mais ils ont tous eu des ennuis judiciaires et il n’y a quasiment aucune procédure sur base de leurs accusations.
Le premier lanceur d’alerte défendu par PPLAAF, c’est Jean-Jacques Lumumba, petit-neveu du héros de l’indépendance, Patrice Lumumba et banquier à la BGFI Bank. Dès 2017, avant l’arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi, il dénonce de graves malversations liées au clan de son prédécesseur Joseph Kabila. Il est contraint à l’exil en France. En août dernier, après une conférence de presse, ses ordinateurs sont volés et sa voiture brûlée.
Depuis l’arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi, les lanceurs d’alerte sont de plus en plus nombreux au sein du système bancaire. Les deux d’Afriland First Bank, Gradi Koko et Navy Malela, sont en exil en France. Ils ont témoigné en février dernier à visage découvert, notamment sur RFI, révélant le blanchiment de millions de dollars. Et ils ont appris à cette occasion qu’ils sont condamnés à mort dans leur pays.
Support authors and subscribe to content
This is premium stuff. Subscribe to read the entire article.