En République démocratique du Congo, cela fait plus d’une semaine maintenant que le différend perdure entre confessions religieuses sur la désignation du président de la Commission électorale. Six des huit confessions reconnues par l’Etat ont déposé le nom de leur candidat, Denis Kadima. Les Eglises catholique et protestante estiment que c’est illégal et pointent que les pressions et menaces exercées remettent en cause son indépendance. L’opposition, et même une partie de la nouvelle majorité, menacent de ne pas participer à cette CENI. Le mouvement citoyen La Lucha appelle lui à un sit-in ce jeudi matin. Pour en parler, le chef des églises du réveil au Congo, le Pasteur Dodo Kamba, est l’invité de RFI Afrique ce matin. Il s’exprime au nom des six confessions ayant déposé le procès-verbal controversé à l’assemblée.
Rfi : Pourquoi avoir décidé, avec cinq autres confessions religieuses, de quitter le siège de la Cenco, ce fameux 27 juillet 2021 ?
Dodo Kamba : Non, non ! Nous n’avons pas décidé de quitter, mais nous avons été chassés de cet endroit, parce que nous étions en train de finir le travail que nous avons commencé depuis le matin… Arrivés à 21 heures, c’est, par contre, les deux confessions – le présidium – qui se sont décidés de se retirer de la salle.
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